© FRANCK JUERY

Le 20 janvier, si la situation sanitaire le permet, le baryton américain sera l’une des étoiles du traditionnel gala avec orchestre de l’Académie de l’Opéra National de Paris, au Palais Garnier. En attendant The Rape of Lucretia, à partir du 14 mai, au Théâtre des Bouffes-du-Nord.

C’est dans un français remarquable qu’Alexander York relate son parcours. Arrivé en France, il y a deux ans, pour rejoindre l’Académie de l’Opéra National de Paris, il semble s’être parfaitement intégré, indiquant avec fierté avoir tout juste achevé la lecture des Trois Mousquetaires !

Dès qu’il décide de devenir chanteur, Alexander York sait que sa carrière ne pourra se développer en Amérique, où les emplois dans l’univers lyrique sont limités. Il choisit donc le déracinement et découvre un « Ancien Monde » bien différent du Wisconsin où il a grandi.

C’est le baryton Dale Duesing, son professeur à la Lawrence University d’Appleton, au cœur de cet État de la région des Grands Lacs, qui lui parle du programme Fulbright, un système de bourses permettant les échanges culturels entre les États-Unis et différents pays partenaires. Alexander York fait acte de candidature afin de poursuivre ses études en Europe et est admis à la Musikhochschule de Munich.

C’est là qu’il débute sa vie professionnelle : en parallèle de son cursus d’étudiant, il intègre la troupe du Staatstheater d’Augsbourg, où il endosse notamment les rôles de Cesare Angelotti dans Tosca et du Héraut dans Otello. C’est là, également, qu’il réalise combien l’opéra fait partie intégrante de la vie européenne.

Lire la suite dans Opéra Magazine numéro 168

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